Mobil-homes

Les habitats éphémères ou dans le cas présent mobiles deviennent souvent pérennes (le provisoire qui dure). Plutôt sympathique pour des villages comme Wlotzkasbaken sur la côte namibienne ou ce terrain de mobil-homes en Bretagne, mais dramatique quand il s'agit de bidonvilles ou de camps de réfugiés... Car mobil-home rime avec mobilité mais également avec précarité. Mode de vie alternatif à la maison individuelle, il peut devenir habitat d'urgence face au manque de logements sociaux.

Nous sommes plutôt ici dans l'Habitation légère de loisirs (qui a bien pu inventer ce terme?) à vocation saisonnière, ce qui explique certainement l'absence de toute activité lors de ma promenade hivernale. Ce qui n’empêche pas la décoration ou l'arrangement gloral de rester présents. 

Les mobil-homes de Bretagne feront-ils face éternellement (ou du moins longtemps) à l'océan et aux embruns ou bougeront-ils à nouveau? Ceux qui les occupent ou les possèdent n'aiment-ils pas penser que ces habitations sans fondations, avec leurs roues d'origine ou posées sur quelque support, ont vocation à aller vers d'autres horizons?